Les Vertus médicinales de L’ail

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L’ail est utilisé depuis des siècles et même au temps des Pharaons pour ses capacités à lutter contre les microbes. Il est utilisé comme médicament naturel particulièrement efficace contre de nombreuses maladies.

Les phytothérapeutes lui reconnaissent les vertus suivantes:

  • C’est un des plus puissants antibiotiques naturels. Il est même plus puissant que la pénicilline de 10 a 15 fois. A cause de sa haute teneur en sulfure d’allyle, l’ail remplace de plus en plus les antibiotiques dans la médecine vétérinaire.
  • Il régule le taux du glucose sanguin chez les diabétiques et permet de réduire légèrement la tension artérielle.
  • Il soigne l’insolation et la surdité selon certains.
  • Il diminue les risques de récidive en cas de troubles cardiaques.
  • C’est un antiallergique (juste avant l’oignon et le poireau). L’ail possèderait un effet antiallergique particulièrement puissant : des extraits d’ail diminuent de plus de 90 % la réponse cellulaire après exposition à un allergène.
  • Hypoglycémique : L’ail est indiqué pour les personnes souffrant de diabète à cause de ses propriétés hypoglycémiques: il réduit le taux de sucre dans le sang lorsqu’il est consommé de façon régulière.
    Attention: en contrepartie, ceux qui souffrent d’un faible de taux de sucre dans le sang doivent s’abstenir de consommer l’ail de façon régulière.
  • L’ail surtout est un remarquable vermifuge. Il a été de tout temps, semble t-il, utilisé pour se débarrasser des parasites intestinaux, en particulier les ascarides lombricoles de l’intestin grêle et les oxyures du rectum. Par contre, il ne montre aucune efficacité contre le ténia ou le vers solitaire.
    On a pu mettre en évidence que l’extrait d’ail agit comme un antioxydant (au même titre que la vitamine E), protégeant ainsi les cellules contre les indésirables radicaux libres.
  • Anti-cancérigène : C’est dans le domaine du cancer que l’ail semble remporter ses plus grandes victoires. Selon plusieurs revues médicales, l’ail peut réduire les tumeurs même malignes, il pourrait soigner certaines formes de cancer: des injections d’extraits d’ail ont contribué à la guérison de tumeurs chez les rats.
    L’ail est riche en substances anticancéreuses, parmi lesquelles le disulfure d’allyle et l’ajoène qui ont une action inhibitrice sur certains oncogènes impliqués dans certains cancers, celui de l’estomac, du poumon, du foie entre autres.
    L’ail augmente le taux de combativité du système immunitaire pour protéger notre système, notamment dans certains types de cancer comme celui du sein, de l’estomac, du côlon et de la peau. L’ail a un rôle préventif sur le cancer de l’intestin.
  • Il combat le rhume et la grippe, Il régularise les sécrétions bronchites et antirhumatismales.
    Expectorant, il facilite l’expulsion des mucosités. On le recommande sérieusement dans les cas d’éternuements prolongés, rhumes de cerveau et rhumes des foins, grippe, bronchite, toux, coqueluche,catarrhe des fumeurs…. et surtout de l’asthme. L’homéopathie utilise l’ail sous la forme de allium cepa et d’allium sativum. Il est efficace en effet dans la prévention ou le traitement des rhumes de cerveau, rhumes des foins, éternuements prolongés, sinusite, grippe et asthme. Le second est recommandé aux hypotendus et aux convalescents qui souffrent de maux de tête.
    De plus, l’huile volatile l’alliine arrive jusqu’aux poumons, ce qui aide au traitement des affections de l’appareil respiratoire: toux et rhumes.
  • L’excès de cholestérol. L’ail a des effets bénéfiques sur la fluidité du sang et le taux du cholestérol sanguin.
    Certaines recherches portent sur l’utilisation de l’ail pour diminuer le cholestérol sanguin. Il est reconnu pour abaisser le taux de cholestérol basse densité néfaste (mauvais cholestérol), et augmenter le cholestérol haute densité (bon cholestérol).
    Ses effets sur le taux de cholestérol sérique, seraient du a l’allicine (cf. formation de l’allicine).
    Par ailleurs, selon les études les plus récentes, la consommation d’une gousse d’ail cru par jour (soit environ 3 grammes) permettrait d’obtenir un abaissement significatif -de l’ordre de 20 %- du taux du cholestérol sanguin, et particulièrement du «mauvais» cholestérol LDL.
  • Il est aussi diurétique. Cette action de l’ail est traditionnellement admise, et semble porter surtout sur l’élimination de l’eau (et non de l’urée ou du sodium). Elle est due au rapport potassium/sodium élevé, ainsi qu’à la présence des fructosanes, substances dotées de fortes propriétés diurétiques.
    L’ail est reconnu pour inhiber le développement des bactéries dans le tube digestif, ce qui facilite la digestion.
    Contre les infections intestinales, les diarrhées, les flatulences, les ballonnements …. il faut avaler de l’ail longuement bouilli et réduit en pâte.
    Afin de combattre les bactéries contenues dans la nourriture et les conséquences désagréables qui s’en suivent, on n’a qu’à croquer un ou deux caïeux d’ail avant le repas ou émincés natures sur les aliments. L’ail cuit n’a, dans ce cas, aucun effet bénéfique.
    Paradoxalement, même si l’ail est parfois indigeste, il active la sécrétion gastrique et stimule l’intestin.
  • Il est Antiseptique, antiviral, et bactéricide. Grace a ses composes soufres (très efficaces contre les angines et les maladies broncho-pulmonaires : bronchites ou grippe…)
    Ses propriétés bactéricides contre les infections bactériennes, fongiques et virales ont été reconnues pour la première fois par Louis Pasteur en 1858.
    Il renferme des vitamines A et B, des sels alcalins, des acides aminés riches en soufre, et surtout de l’huile volatile. Cette huile à l’odeur forte possède une essence l’alliine (0,7%), qui sous l’effet de l’eau et d’une enzyme (allinase) donne de l’allicine. Ce composé bloque et inhibe deux groupes d’enzymes présentes chez certaines bactéries (les bactéries gram +, ainsi que les salmonelles et Escherichia coli), champignons et parasites, et donne à l’ail ses qualités antimicrobiennes et antioxydants. En vue d’utiliser cette substance pour son action antiseptique, des chercheurs israéliens ont réussi à synthétiser de l’allicine pur semi synthétique. Cependant l’ail à un effet inhibiteur sur les gènes pathogènes (bactérie, bacilles, streptocoques…) sans toutefois les détruire. Cette action antiseptique de l’ail est reconnue aujourd’hui par la science.
    L’ail, en infusion pour nettoyer la plaie, traite aussi les coupures, les brûlures et les blessures mineures.
    L’ail est aussi regardé comme un bon préservatif pour les personnes qui soignent des malades atteints de maladies contagieuses ; on fait infuser des gousses d’ail dans du vinaigre d’excellente qualité et on se sert de cette préparation pour se frictionner les mains et le corp
  • Hypotenseur cardio-vasculaire. Les chercheurs ont récemment prouvé que l’ail contient de l’ajoène qui, tout comme l’aspirine, empêche la coagulation du sang et, de ce fait, apporte une meilleure fluidité et protège le système contre les risques cardiovasculaires. Il diminue donc la tension artérielle et le taux de cholestérol dans le sang.

L’ail est considéré comme étant extrêmement sécuritaire dans son utilisation médicinale. On ne lui connaît aucune toxicité. Comme effet secondaire on peut noter chez certaines personnes des irritations gastriques, qui seront largement atténuées lorsqu’il est ingéré avec d’autres aliments, où pris sous forme de comprimés.

Ainsi, il peut être déconseillé aux femmes enceintes. Les mères qui allaitent leur bébé ne doivent pas consommer une trop forte quantité d’ail durant cette période car l’ail peut modifier le gout du lait maternel et le bébé risque de ne pas être un grand amateur de cette épice qui a un peu trop de caractère.

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