Comment bien choisir mon huile essentielle ?

huiles essentielles

D’abord en fonction de l’effet recherché : vous cherchez plutôt à vous détendre, optez pour la lavande, l’orange douce ou la marjolaine à coquilles ; l’hiver venu, vous souhaitez diffuser des huiles essentielles respiratoires, dirigez-vous vers l’eucalyptus globulus, l’arbre à thé, l’eucalyptus radiata et le ravinstara ; vous cherchez à repousser les insectes, le géranium rosat et la citronnelle sont faits pour vous !

Pour choisir la bonne huile essentielle, prêtez attention à son intitulé exact qui détermine son profil chimique et donc ses propriétés : l’eucalyptus globulus s’utilise en diffusion et a des propriétés respiratoires tandis que l’eucalyptus citriodora s’utilise en application cutanée et a des vertus anti-inflammatoires. Ayez donc le réflexe chémotype

L’importance du chémotype

Chaque huile essentielle a une composition particulière : elle peut contenir de 10 à 250 molécules aromatiques différentes qui sont autant de principes actifs s’équilibrant les uns par rapport aux autres. C’est dans cette combinaison, cet ensemble complexe, que réside l’action et l’efficacité des huiles essentielles. Ainsi, une molécule isolée n’aura pas le même effet qu’une huile essentielle contenant le totum (l’intégralité) de la partie aromatique de la plante. Les vertus des huiles essentielles diffèrent également en fonction de l’altitude et de l’ensoleillement. Ainsi, une même variété de plante ne donnera pas une huile essentielle aux mêmes propriétés. C’est le cas du romarin : quand il pousse en plaine, il s’enrichit en cinéol et son huile essentielle (romarin 1,8 cinéol) a des vertus respiratoires ; mais quand il se développe en altitude, il se charge en camphre et devient alors l’huile essentielle de la fatigue musculaire (romarin camphré). “Camphré”et “1,8 cinéole” sont ce que l’on appelle le chémotype, profil chimique de l’huile essentielle.

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